Le jardin : vous pouvez commencer un herbier !

Publié le : 13 mars 20193 mins de lecture

Un herbier n’est autre qu’un carnet ou un cahier où l’on y colle des plantes avec leurs descriptions. Vous pouvez tout à fait en réaliser un avec vos enfants. Mais comment s’y prendre ?

Le prélèvement des plantes

Les enfants aiment tant les activités en extérieur qui leur permettent de découvrir la faune et la flore mais surtout pour cueillir des fleurs, des plantes, des insectes, lorsqu’ils sortent en pleine natureou seulement dans un jardin. Alors pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable et réaliser avec eux un herbier où ils pourront collectionner toutes leurs découvertes ? Pour avoir un herbier, vous devez commencer par faire un prélèvement des plantes. Si les puristes prélèvent la plante en entière, pour votre herbier, vous pouvez tout simplement prendre la partie de la plante qui vous plaît le plus. N’oubliez pas de noter dans un carnet les informations sur cette plante dont vous en aurez besoin pour la description et à numéroter les échantillons que vous devez placer dans des sacs plastiques individuels.

Le séchage des plantes

Pour réussir cette étape, vous devez sécher les plantes juste après le prélèvement. N’attendez surtout pas qu’elles flétrissent. Pour facilité leur conservation dans votre herbier, il vous est demandé de bien les aplatir. Pour arriver à ce résultat, étalez soigneusement les plantes à sécher entre les feuilles d’un papier journal avant de les mettre sous de gros livres ou sous une presse. La durée idéale pour cette opération est d’environ 3 semaines. Pendant ce temps, il vous est demandé de changer les feuilles de journal selon le besoin, lorsqu’elles sont humides, pour éviter des moisissures sur vos plantes.

Coller et étiqueter les échantillons

Une fois que vos plantes sont sèches, vous pouvez faire le collage. Il vous est conseillé de vous munir de morceaux de papier gommé pour pouvoir maintenir la plante à sa place mais également pour le recoller et le décoller selon le besoin sans pour autant l’endommager. Sinon, vous pouvez aussi vous tourner vers les bandelettes de papier autocollant. Place à l’étiquetage ! Vous devez y mettre le nom scientifique, noms vernaculaires et famille botanique de l’échantillon, le nom de collecteur, le numéro de la plante, la date et le lieu de prélèvement, les caractéristiques de l’échantillon et ses dimensions. Mais vous pouvez simplement mettre le nom de la plante et ce qui s’est passé lors de la récolte suivie d’un ou plusieurs croquis faits-mains.

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